Universitat Politècnica de Catalunya. Departament de Representació Arquitectònica
For whom do we transform our built environment? The answer may seem obvious, since architecture, in theory, is conceived for humans and for the emancipation of communities. However, it is clear that architecture has moved away in many ways from this initial purpose. Making our cities increasingly attractive through ambitious urban renovation campaigns, with renewed public spaces and neighbourhoods, has led to issues that are the consequences of an urbanism of exclusion. These include gentrification, social tensions and mass tourism. Recently, this situation has caused some to consider architecture and urbanism in a more inclusive way, from the perspective of neighbourhood communities and for the common good. Inherited from the twentieth century, participation processes, which are related directly with reclaiming the city, are now re-emerging in urban and architectural processes in democratic administrations. Sustainable, resilient, inclusive urban regeneration means working with inhabitants when cities are transformed, giving them the opportunity to collaborate in the city’s creation. Today, these processes are evolving. New creative artistic tools are emerging that are changing the modus operandi. However, there are many gaps, with so-called participatory processes that do not guarantee the real participation of local communities. It seems that there are still many doubts and misunderstandings about how to define participatory architecture and its processes, and there is a real need for a paradigm shift. The aim of this research is to provide an updated definition and interpretation of participation in architecture in urban spaces. The thesis is organised into three parts: (1) Retrospective, (2) Tools and (3) Co-creation Experiments. The first part (1) consists of an organised retrospective of participation in history, to clarify the concept and understand all its facets. The second part (2) examines the creation of methodology for participatory action with new and traditional tools (information and communication technology, mapping, big data cartographies, artistic and creative tools such as urban sketching, tactical planning, opinion polls and collaborative websites, among others). This is achieved by classifying the tools into a taxonomy, generated through an analysis of several past and recent case studies in which the real stakeholders in urban planning – its users – co-designed the project. By combining the tools, we should be able to build a methodology or a guide for co-creation workshops. Finally, the last part (3) describes experiments in which our students collaborated with the local community, hopefully to encourage a change in habits and mindset. In fact, we show how the momentum should start from universities and education, relying on artistic co-creation as a participatory and project medium. In other words, the idea is to work creatively together for the common good.
¿Para quién hacemos arquitectura y ciudad? la respuesta puede parecer obvia, ya que la arquitectura, en teoría, se dedica a construir para la humanidad y la emancipación de sus comunidades. Sin embargo, está claro que también se ha alejado en muchos aspectos de este primer objetivo. Hacer que nuestras ciudades sean cada vez más atractivas a través de ambiciosas campañas de renovación urbana, con espacios públicos y vecindarios renovados, también ha llevado a problemas emergentes, consecuencias de un urbanismo de exclusión. Este último se expresa a través de la gentrificación, tensiones sociales, y turismo de masas. Afortunadamente, esto ha llevado recientemente pensar de una manera más inclusiva desde las comunidades locales. Heredados del siglo XX, los procesos de participación, que están directamente relacionados con la recuperación de la ciudad, ahora están resurgiendo en procesos urbanos y arquitectónicos en administraciones democratizadoras. La regeneración urbana sostenible, resiliente e inclusiva significa trabajar con los habitantes cuando las ciudades se transforman, dándoles la oportunidad de colaborar en la creación de la ciudad. Hoy en día, estos procesos evolucionan: emergen nuevas herramientas artísticas creativas que cambian el modus operandi. Sin embargo, hay muchas brechas actuales, con los llamados procesos participativos que no garantizan la participación real de las comunidades locales. Parece que todavía hay malentendidos sobre lo que es la arquitectura participativa, así como sus procesos, mientras que existe una necesidad real de cambio paradigmático. Esta investigación propone dar una respuesta y una interpretación renovada de la participación en la arquitectura, y más exactamente en los espacios urbanos, organizadas en tres partes: (1) retrospectiva, (2) herramientas y (3) experimentos de co-creación. La primera parte (1) consiste en una retrospectiva organizada de participación en la historia para aclarar su concepto y comprender su diversidad de facetas. La segunda parte (2) revela la creación de una metodología para la acción participativa con herramientas nuevas y tradicionales (tecnología de la información y las comunicaciones, mapeo, cartografías de big data, herramientas artísticas y creativas como bosquejos urbanos, planificación táctica, encuestas de opinión y sitios web colaborativos, entre otros), a través de su clasificación en una taxonomía. La taxonomía se ha generado a través de un análisis de varios estudios de casos históricos y recientes en los que sus usuarias y sus usuarios, co-diseñaron el proyecto. Al combinar las herramientas, deberíamos ser capaces de construir una metodología o una guía para talleres de co-creación. Finalmente, la última parte (3) involucra experimentos en los cuales nuestras y nuestros estudiantes colaboran con la comunidad local, con la esperanza de alentar un cambio en los hábitos y la sensibilidad. De hecho, mostraremos cómo debe comenzar el impulso desde las universidades y la educación, confiando en la co-creación artística como medio participativo y proyectual. En otras palabras, trabajar creativamente juntos por el bien común.
Pour qui transformons-nous notre environnement bâti? La réponse peut sembler évidente puisque l’architecture, en théorie, conçoit pour l’être humain et pour l’émancipation de ses communautés. Néanmoins, il est clair qu’elle s’est également éloignée à bien des égards de ce premier objectif : la transformation de nos villes afin de les rendre plus attractives, à travers d’ambitieuses campagnes de rénovation urbaine, avec des espaces publics et des quartiers renouvelés, a également conduit à des enjeux émergents, qui sont les conséquences d’un urbanisme de l’exclusion. Ce dernier s’exprime à travers la gentrification (ou embourgeoisement), l’augmentation des tensions sociales ou encore l’abandon à un scénario de tourisme de masse. Ces conséquences ont récemment amené à penser l’urbanisme d’une manière plus inclusive en travaillant avec et depuis les communautés d’un lieu donné. Hérité du XXème siècle, les processus de participation, directement liés à la récupération de la ville, apparaissent désormais dans les outils d’urbanisme reconnus par les administrations démocratiques. Une régénération urbaine durable et flexible, exige de travailler avec les habitants, en leur donnant la possibilité de collaborer directement à la création de la ville. Aujourd’hui, ces processus évoluent : de nouveaux outils artistiques et technologiques créatifs émergent, ce qui change le modus operandi. Cependant, il existe actuellement de nombreuses lacunes, avec des processus soi-disant participatifs qui ne garantissent pas une participation réelle des communautés locales. Il semble qu’il existe encore de nombreux doutes et malentendus sur ce qu’est l’architecture participative ainsi que sur ses processus, alors qu’il y a un réel besoin de changement paradigmatique. Cette recherche a pour objectif d’apporter une réponse et une interprétation renouvelée de la participation appliquée à l’architecture et aux espaces urbains. Cette thèse est organisée en trois parties : (1) Rétrospective, (2) Outils et (3) Expériences de cocréation. La première partie (1) consiste en une rétrospective organisée de la participation qui permet de clarifier son concept et de comprendre la diversité de ses facettes. La deuxième partie (2) met en évidence la création d’une méthodologie d’action participative avec des outils nouveaux et traditionnels (technologies de l’information et de la communication, cartographie, big data, outils artistiques et créatifs tels que l’esquisse urbaine, la planification tactique, les sondages d’opinion et les sites collaboratifs, entre autres). Ces instruments ont été classés dans une taxonomie générée par l’analyse de nombreux cas d’études dans lesquelles les véritables acteurs de l’urbanisme -ses utilisateurs et ses utilisatrices- ont conçu ensemble le projet. En combinant les outils, nous devrions pouvoir construire une méthodologie à l’image d’un guide pour les ateliers de cocréation. Enfin, la dernière partie (3) implique des expériences dans lesquelles nos étudiantes et nos étudiants collaborent avec la communauté locale, dans l’espoir d’encourager un changement d’habitudes et de sensibilité. De fait, nous montrerons comment cet élan devrait commencer depuis l’éducation et le monde universitaire, en s’appuyant sur la cocréation artistique comme médium participatif. En d’autres termes, travailler ensemble, de manière créative et positive, pour le bien commun.
316 - Sociologia. Comunicació; 71 - Urbanisme. Paisatgisme, parcs i jardins; 72 - Arquitectura
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